Le 12 octobre dernier, ECDL France, opérateur du Passeport de Compétences Informatique Européen (PCIE) a eu le plaisir de célébrer les 20 ans de la certification au Mandarin Oriental Paris. L’évènement a permis de réunir autour de l’équipe d’ECDL France les grands acteurs de la formation professionnelle (CNCP, OPCA, Medef…), mais aussi de remettre symboliquement la 265 000ème carte PCIE au chef Thierry Marx, pendant un cocktail déjeunatoire préparé par ses équipes.
Une occasion pour nous de rencontrer Melle Canelle Angel, ancienne élève du dispositif de formation « Cuisine Mode d’Emploi(s) ». Une initiative dont Thierry Marx et Frédérique Calandra, Maire du XXème arrondissement de Paris, sont à l’origine et qui a à ce jour contribué à la formation de plus d’un millier d’élèves désireux de devenir professionnels du secteur de l’hôtellerie-restauration.
Canelle nous fait aujourd’hui le plaisir de revenir sur ce dispositif de formation, qui lui a permis de mêler passion, engagement personnel et projet professionnel.
– ECDL France : Canelle, qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le dispositif « Cuisine Mode d’Emploi(s) » ? Où en étiez-vous avant cela ? Comment avez-vous entendu parler du dispositif ?
J’avais déjà travaillé dans le domaine de la restauration par le passé. Dans une crêperie notamment. J’y avais aimé mon travail et le contact avec la clientèle. Mes patrons ont finalement vendu leur affaire et j’ai ensuite trouvé un emploi, toujours dans le secteur de la restauration, auprès d’une société de livraison de repas à domicile. C’est finalement un reportage à la télévision qui m’a fait connaître le projet « Cuisine Mode d’Emploi(s) » et qui m’a directement fait penser que cette formation était faite pour moi. On y présentait tout ce qui pouvait me faire adhérer à un programme de formation : l’implication exigée et sans conditions des élèves, l’encadrement de formateurs expérimentés, l’accent mis sur la pratique plus que sur la théorie. Tout cela dans le cadre d’une formation professionnelle dédiée aux métiers de la restauration. Lorsque j’ai vu qu’une école « Cuisine Mode d’Emploi(s) » avait ouvert ses portes à Paris, j’ai préparé ma candidature et je l’ai envoyée.
– ECDL France : Quels ont été les aspects les plus marquants, les plus attrayants de votre formation ?
Le discours qui encadre la formation est très clair et très inspirant. Peu importe ce que l’on était avant, peu importe d’où l’on vient, cela est égal. Ce qui intéresse le chef Marx, c’est notre projet futur, c’est là où l’on va. Un discours que l’on entend notamment lors de l’entretien d’admission à l’Ecole et qui a le mérite de donner une vraie considération aux élèves et de les mettre devant leurs responsabilités. En intégrant le projet « Cuisine Mode d’Emploi(s) », on se sent investi par ce discours, on sait véritablement pourquoi on est là et le jury qui a accepté notre dossier ne se fait pas non plus de doute sur l’état de notre motivation. C’est ce mélange entre responsabilité des élèves et accompagnement des formateurs qui est aussi une des raisons du succès de la formation.
(Melle Canelle Angel lors de la cérémonie des 20 ans de la certification PCIE le 12 octobre 2017)
Le parcours de formation correspond lui aussi au discours tenu. On se retrouve très rapidement en contact avec les réalités des métiers de la restauration.Quelques jours à peine après le début de la formation, on se retrouve déjà derrière les fourneaux à préparer des repas dans le cadre du restaurant-atelier de l’Ecole et à délivrer une prestation pour 40 personnes. On évolue très vite comme une vraie brigade et on se retrouve confronté à tout ce qui fait la vie d’une cuisine : gestion des stocks et de l’hygiène, préparations, répartitions des tâches entre les divers postes…Ce sont aussi les élèves qui se préparent eux-mêmes leur repas à midi. Une bonne manière de se sentir impliqué dans la cuisine que l’on propose. Dans tous les aspects de la formation, l’élève est toujours une partie prenante.
– ECDL France : Est-ce que l’on peut dire que « Cuisine Mode d’Emploi(s) » est finalement en rupture avec l’enseignement tel que vous l’avez connu jusqu’à présent ?
La grande différence avec le parcours scolaire qui est obligatoire, c’est que lorsque l’on intègre le projet « Cuisine Mode d’Emploi(s) », on sait pourquoi on y est. Le choix est volontaire, mûrement réfléchi, animé d’une véritable motivation. Les élèves se sentent profondément impliqués dans leur projet professionnel, ce qui leur permet de donner le meilleur d’eux-mêmes, huit heures par jour, pendant les deux mois de formation. On apprend à apprécier l’effort. On sait pourquoi on le fournit.
On a aussi très vite l’impression que les autres stagiaires ressentent la même chose. Un véritable sentiment de cohésion – digne d’une brigade – s’installe très vite entre les élèves. Je suis d’ailleurs restée en contact avec des élèves de ma promotion.
– ECDL France : Quelle perspective vous donne aujourd’hui votre passage au sein de « Cuisine Mode d’Emploi(s) » ?
Aujourd’hui, je suis commis de cuisine au Mandarin Oriental Paris et suis responsable de mon propre poste.Je gère une équipe de deux personnes avec qui nous nous occupons des commandes, des stocks, des préparations, des mises en place… Des tâches qui nécessitent une certaine autonomie dans le travail, notion bien appréhendée pendant notre formation.
Pour la suite, je souhaite simplement continuer à faire ce que je fais, dans le même état d’esprit qu’à l’Ecole du chef. Concrètement, je veux continuer à explorer mon métier, passer à tous les postes de travail, aux poissons, aux cuissons, aux garnitures, aux entrées… augmenter mon bagage technique le plus possible, continuer à faire mes armes. Quand on vient de l’Ecole « Cuisine Mode d’Emploi(s) », on cultive une certaine envie d’apprendre, qui reste justement avec nous après la formation.
J’aimerais d’ailleurs transmettre un peu de ce que l’on nous a donné pendant notre formation. Le goût de l’effort, du travail fait avec justesse et simplicité. Je pense en effet que les élèves du projet « Cuisine Mode d’Emploi(s) » représentent une bonne relève pour l’apprentissage et veulent à leur tour transmettre ce qu’ils ont appris. On a envie de faire ce que nos formateurs ont fait avec nous, transmettre un savoir-faire, mais aussi et surtout des valeurs d’engagement et d’abnégation qui font honneur à notre travail en cuisine.
Le métier est exigeant, mais la motivation personnelle, alliée au savoir-faire et aux valeurs transmises pendant la formation, nous permettent d’aborder pleinement nos responsabilités et notre projet professionnel à long terme.
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Depuis 20 ans déjà, la Fondation ECDL suit l’évolution des Technologies de l’Information et de la Communication et encourage le développement des compétences numériques qui permettront de relever les défis de demain. Avec plus de 15 millions de candidats dans le monde répartis dans plus de 150 pays, la certification PCIE/ECDL/ICDL s’établit plus que jamais comme la référence internationale de la certification des compétences numériques.
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Retrouvez plus d’informations sur le projet Cuisine Mode d’Emploi(s) sur www.cuisinemodemplois.com